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5 juin 2006 1 05 /06 /juin /2006 15:33

Barre Noire  -  Pilier Sud

le 2 septembre 2005 avec Claude

 

 

 

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La vue en face 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Puis le pilier : C'est raide ça impose!

 

 

Claude me laisse mener la course pour "m'entrainer" à la recherche d'itinéraire. Lui avec l'experience qu'il a c'est moins necessaire...

 

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Aller on suit le guide! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On était parti pour faire La Barre par l'arête rouge. Mais arrivés tardivement au bivouac apres une grande voie de 500m et étant donné que les jours sont cours en septembre, on a opté pour le pilier sud de Barre Noire. Ceci dit je ne regrette pas de grimper sur du "super" (pour l'Oisans) rocher!! 

 

 

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Claude passe devant pour la variante directe. Moi le 6a apres 500m de grimpe je le sens moyen...

 

 

En fait contrairement au reste c'est pitonné à bloc et ça passe tout seul. Tant mieux!

 

 

 

 

 

 

 

 je repasse devant pour finir. Finalement la longueur que je trouve la plus dure : celle pour sortir sur l'arête (là ou vient d'arriver Claude). Reste un mini bout d'arête pour atteindre le sommet!





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Ouf on y est!


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 Aller faut rejoindre la voie normale de la Barre des Ecrins pour redescendre touuuuut le glacier blanc puis remonter au bivouac : la journée n'est pas finit!!!

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5 juin 2006 1 05 /06 /juin /2006 15:25

Course de Neige en Oisans

Pic d'Arsins

mai 2005 avec le Groupe jeune Alpinisme du Rhône

C’est à Bourg d’Oisans ce samedi matin que ce sont retrouvés les jeunes de l’équipe alpinisme du Rhône et leurs formateurs pour le stage : Olivier Mansiot (GHM) secondé par Adrien Garioud, (initiateur alpinisme).

Ce stage de préparation à l’initiateur alpinisme avait un double objectif pour les jeunes: Savoir animer une école de glace/neige et une course de neige.

Après consultation de chacun sur ses attentes et écoute du dernier bulletin météo, plusieurs hypothèses de courses sont confrontées pour optimiser au mieux l’organisation de ces 2 jours : Meije orientale, Doigt de Dieu… mais finalement c’est vers les Agneaux qu’il est décidé de partir. Tout le petit monde se met donc bien vite en branle direction le Pied du Col. Là on effectue les derniers réglages, réparti le matériel, charge les sacs et c’est partie pour le Col d’Arsine. Juste arrivés et il est déjà l’heure de déjeuner. Petite pause casse croûte puis on s’équipe bien sur les recommandations d’Olivier et pourtant on est loin de se douter à quel point l’après midi va être « humide » !

Le bivouac étant installé juste à la limite de l’enneigement, il n’est pas nécessaire d’aller bien loin pour trouver de jolies pentes de neige, terrain de jeu idéal pour nous. Au programme de l’après midi : révision des méthodes de progression sur glacier, manip de corde et de sécurité, méthodes d’assurage, enrayage de chute, corps morts…. Ainsi tour à tour on s’exerce tous aux différentes techniques avec à chaque fois une mise en application réelle, indispensable et on ne peut plus efficace, pour illustrer et maîtriser toutes ces théories. Surmotivés à tester chaque notion jusqu’au bout, tout y est passé, même le bâton d’Olivier qui n’a pas résisté à nos assauts, bien décidés à situer les limites d’un tel corps mort.

Bien défoulés mais surtout trempé, nous redescendons au bivouac pour s’octroyer une courte pause, se sécher et reprendre quelques force! s avant la cession plus calme de révision des notions clés en montagne telles que le facteur 2, la force de choc, le tirage et facteur de chute, les nœuds d’encordement, le mouflage…. Puis à nouveau mise en application et chacun va essayer de sortir son compagnon tombé dans une crevasse imaginaire, sous l’œil critique et aiguisé du reste du groupe.

Enfin l’heure de la sacro sainte soupe/pâte est arrivée pour rassasier nos estomacs qui crient famine. Le concerto des réchauds fonctionnant à plein régime ne tarde pas à se faire entendre, protégé comme faire ce peut à l’abri d’un rocher, car le temps commence sérieusement à virer au mauvais. La bise se lève et les premières gouttes se font sentir, il est alors l’heure de se mettre à l’abri dans nos duvet, le réveil réglé pour 2h30, mais vue la tournure que prend le ciel et la disparition de plus en plus fréquente du pic Gaspard dans les nuages, le doute commence à s’installer fortement quant à l’ascension des Agneaux prévu le lendemain.

2h30 du matin, après une nuit bien arrosée (par la pluie bien entendu) et l’absence de regèle, il est préféré de s’orienter vers une course de repli. Ce sera donc Le pic d’Arsine que nous essaieront d’atteindre aujourd’hui. Le réveil est repoussé et c’est finalement à 5h30 que le groupe se lèvera pour partir une heure plus tard en direction du sommet. On remonte de jolies pentes de neige avant de prendre pied sur le glacier. Là les cordées se forment, Florent, Ewen et Romain ; Rachel, Adrien et Yannick; Jérémy, Fabien et Olivier prendront tour à tour la tête de la petite expédition pour faire la trace. Les conditions météo plus que médiocres de la nuit ne favorise pas notre équipe qui va vaillamment brasser jusqu’au Col des Agneaux, atteint aux environs de 10h seulement. Là on dépose les sacs pour ne garder que l’essentiel afin de rejoindre le Pic d’Arsine par l’arête où alternent les passages de neige et de rocher (magnifiquement digne de la réputation du! rocher de l’Oisans…). Le vent, la neige et le froid ne nous engagent pas à la contemplation du paysage mais nous pousse à retourner rapidement au Col des Agneaux (merci d’ailleurs à Yannick qui à sacrifié sa sangle flambant neuf pour le rappel ;-) ) puis la descente est amorcée vers le bivouac. La descente permet d’ailleurs de réviser les techniques de cramponnages, mais qui seront très rapidement remplacées par toutes les formes de glissades possibles, du roulet boulet à la pelle luge… et c’est en début d’après midi et sous un ciel plus que menaçant que nous regagnons le camp. Apres une collation bien méritée, le groupe ne tarde pas à plier bagages et à prendre la direction du Pied du Col sous une pluie fine qui ne va pas tarder à s’intensifier. 16h, arrivés aux voitures, on est tous bien contents de pouvoir enfin se changer et se mettre au sec, et l’on se dit au revoir, de belles images pleins la tête et en pensant déjà à la prochaine fois que l’on se reverra pour aller en monta! gne.

Ces deux jours de stage furent donc pleins d’apprentissage, comme à chaque fois, autant sur les principes très théoriques des différentes méthodes que sur l’acquisition d’une expérience concrète et indispensable de connaissance de la montagne. Merci donc à Olivier et Adrien de nous avoir fait partager leur savoir et rendez-vous dans moins de 15 jours pour la prochaine formation qui portera sur l’organisation et la gestion d’une course d’arête.

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5 juin 2006 1 05 /06 /juin /2006 14:57

 

Aiguille Noir et Arêtes de la Bruyère

4 et 5 juin 2005

avec l'équipe jeune alpinisme du Rhône

Et oui l'alpinisme et ses techniques, ça na s'invente pas. L'an dernier je n'y connaissait rien, mais avec mon envie férue de "m'y mettre" je me suis donc inscrite au groupe alpinisme du Rhône pour apprendre les rudiments des techniques de progression alpines. Voilà quelques images du we course d'arête animé par Gaël Bouquet Deschaux

1er jours, RDV à Chambéry, on monte au camp des Rochilles au dessus de Valloire (ma R21 chargée à bloc n'aime pas trop la super route...)  pour faire l'arête sud de l'aiguille noir afin de voir les méthodes de progression en course d'arête dans un terrain tres facile.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ça grimpe ça grimpe puis on retourne à la voiture, cherge les sacs et on par en direction des arêtes de la Bruyère à la recherche d'un bon bivouac.

Que c'est beau!!!

 

 

Oua super coin, on se regroupe on se concerte : on dormira ici c'est trop classe!! 

 

Allez on prépare le lit et faut faire chauffer les pates! 1 réchaud pour trois c'est un peu limite, surtout quand il marche pas!

Tant pis c'est pas grave c'est tellement beau qu'on garde le sourire.

 Apres une nuit à -10 dans un duvet + 10 confort on se dirige tranquillou vers notre objectif du jours. Pas besoin de se presser ça caille et le soleil sera le bienvenu pour toucher le caillou.

 

 

 

 

 

Voilà Flo sur l'arête, c'est facile mais c'est classe...

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4 juin 2006 7 04 /06 /juin /2006 14:03

La Meije

Voie Normal + Traversée des Arêtes

Le 1er Aout 2004 avec Mica

 

Ma deuxième course en montagne (mis à part les grandes voies en altitude) et certainement la plus belle de par ce qu'elle représente. Mon ami Mica, conscient que j'avais la caisse et que je grimpais pas trop mal, m'a d'abord "testée" dans l'arête ouest des Fétoules 2 semaines auparavant. Test réussi, rendez-vous pris 2 semaines plus tard pour aller chatouiller la reine des reines...

 

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1er jours : montée au refude du promontoire depuis la Bérarde, 3h, j'avais pas encore compris qu'en montagne il était inutile, voir carrement débile, de bourriner à l'approche...

 

 

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Le levé du jours dans la voie normale, que c'est beau!!! Il ne fait pas froid et surtout il fait grand beau. Comparé aux dernières grandes voies que j'avais pu faire("L'écume des jours" aux tenailles de Montbrison, "Bébert sur prise" à l'Aiguillette du Lauzet, "7 d'un coup" à la Dibona...),  et ce dans un froid digne du pôle Nord, je trouve la grimpe surfacile et je me régale à passer devant. L'itinéraire me parait évident et tout s'enchaine sans accros pour arriver au sommet à 8h du matin...  Mica, bourru montagnard à la liste de course conséquente, et que j'admire beaucoup, verse même une larme au sommet, c'est dire la dimension de cette montagne...

 

 

 

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Le cheval rouge,

 

 

 

 

 puis la traversée des arêtes...

 

 

 

Ensuite la traversée des arêtes est un peu plus laborieuse avec notre corde ultra vrillée. Puis moi et mon inexperience en montagne, je ne gère pas du tout les manips de corde. Et même si je sais cavaler sur l'arête et trouver l'itinéraire, c'est Mica qui gère la course, l'encordement, etc... et le pauvre, entre une corde qui vrille et une énervée (surexcitée car super trop heureuse), ben il a quand même un peu du mal à suivre...

 

C'est finalement vers 15h qu'on arrivera enfin au refuge de l'Aigle; Une petite pause, un dernier regard sur cette reine magique qui vient de nous ouvrir furtivement son coeur, avant de redescendre au pays des hommes, repartir loin d'elle, loin du ciel, des montagne, du bonheur...



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Un retour "en bas", loin du pays des rêves plus que rapide puisque, pas le temps d'attérir que je réalise que j'ai oublié mes clefs de voiture à La Bérarde!!! On est donc bon pour se démérder pour remonter à La Bérarde chercher la voiture de Mica pour ensuite revenir au pied du col chercher la mienne avant de se séprarer, direction Lyon pour Mica et Thonons les Bains pour moi, pour être au garde à vous le lundi matin 8h!

 

 

 

 

En tous cas cette course restera toujours pour  moi un immense souvenir... Une course pleine de représentations, de sentiments et d'émotions. Une course qui marquera le début d'une épopée fantastique qui régit aujourd'hui ma vie et qui, je l'espère, ne s'arrêtera jamais.... 

 

Merci à Mica du plus profond de mon coeur. C'est lui qui m'a fait découvrir cette passion, ce monde magique, et si l'on pui dire, qui m'a finalement  éveillée à la vie...

Il m'a aussi fait découvrir que quoi que l'on fasse, le plus magnifique que ce soit, ça n'est rien si ce n'est partagé avec les personnes que l'on aime...

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