23 janvier 2007
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Pic des Grandes Lanches
Goulotte "Grasse Matinée"
le 22 janvier 2007 avec François
Pfiou, bientôt 5 mois que je décrépis, enfermée 8h30 par jours sous les lumières artificielles des néons... ça + des jours de congés disséminés, bien occupés par divers épreuves et entretiens visant à préparer mon avenir ou gâchés par des conditions météo pouraves, ce n'est pas le brin de soleil croisé entre la porte de chez moi et ma voiture, ou encore entre ma voiture et le boulot, qui pourra me ressourcer...
Ainsi, au terme de 2 mois sans montagne, et même sans un pète de grimpe, frolant la névrose, je me dit qu'il faut que je retourne "là-haut" avant de craquer complètement ...
Retourner là haut mais pour quoi faire?? En ces temps de disettes neigeuse et glaciaire?? Puis quand on a ni la caisse, ni le moral, ni le temps, le choix de la course est toujours une étape difficile...
Faire un truc super classe dont on "rêve"???
Hum, pas la caisse...
Faire un truc moyen plus tranquille??? Autant faire la grasse mat', surtout s'il fait pas beau !!
(Grasse mat'? Qui a parlé de grasse mat'? Il me semble bien que j'ai lu la description d'une ouverture récente portant ce nom...)
Bref, bref,
J'ai besoin de montagne, de me faire plaisir, de faire quelque chose de beau. Discutations intensives avec mon compagnon de cordée, on aboutit sur un plan Chamonien (non non, pas Chamoniard, ça fait trop classe, moi petite paysanne de la drôme y'en a pas pratiquer ces choses là ;-)), mais un truc bien classe qui pète sa maman quand même... un truc en top condition alors que ça se faire rare dernièrement... On a trouvé et on va se gaver !!!
Aussitôt emballés, aussitôt rembarrés : météofrance change de plan et nous annonce une belle perturbation traversant le pays lundi, avec une chutte, que dis-je, un crash, des températures... Echec et mat, balle au centre, on repart à zéro : que faire ? La grasse mat'? Ahhhhh ben nous y voilà ! Une petite course pas trop loin, pas trop longue, pas trop dur... "Grasse Matinée", PARFAIT pour reprendre après cette longue periode d'inactivité ( à ce point on peut même parler de léthargie :-)).
6H30 le reveil sonne et pour la première fois depuis 2 mois, ça fait du bien de se lever tôt! (Toujours aussi dingues les effets que peut avoir la montagne sur moi...)
7H je rejoins François et on décolle illico pour le Gleysin après Allevard. Après une lonnnngue marche d'approche ( pas lonnngue mais lennnnte : je m'économise histoire d'éviter le but classique "reprise": t'es à fond, t'as envie, tu bourres comme un porc (une porcasse ???), et tu te crames avant même d'avoir débuté la première longueur.... non non. Aujourd'hui c'est plaisir: je ne veux même pas transpirer!!). Bref, après 2H20 d'une approche annoncée de 2h (j'suis vraiment trop forte ;-)) et même un petit taquet/taillage de marches dans la pente verglacée quelques mètres seulement avant l'attaque (comme dit Damien : "C’est bien connu on attend toujours d’être au taquet pour mettre les crampons") et d'ailleurs c'est encore un quart d'heure de perdu pour rien...
Bref, arrivé au pieds "du truc" je m'équipe doucement car je découvre tous mes nouveaux jouets. Et oui c'est que depuis la dernière fois où je suis aller en montagne y'a eu mon aniv et noël. Et avec papa noël, maman noël, sister noël... je ressemble presque à une vraie alpiniste !!! Encore faut-il que je trouve dans quel sens ça se met ce truc là? Et ce truc là alors? Hum voyons....
Un bon moment plus tard, nous attaquons donc enfin la goulotte. Pente de neige raide, passages de mixte délicat et même de rocher sec se succèderont agréablement sans même me faire mal au bras... Superbe ! Le seul (gros) bémol est le flot incessant de spindrifts qui se dévèrse sur nos gueules... On est obligé parfois d'attendre plusieurs minutes avant de pouvoir continuer au milieu de ces coulées aveuglantes et "remplissantes" ;-))
Ainsi, au terme de 2 mois sans montagne, et même sans un pète de grimpe, frolant la névrose, je me dit qu'il faut que je retourne "là-haut" avant de craquer complètement ...
Retourner là haut mais pour quoi faire?? En ces temps de disettes neigeuse et glaciaire?? Puis quand on a ni la caisse, ni le moral, ni le temps, le choix de la course est toujours une étape difficile...
Faire un truc super classe dont on "rêve"???
Hum, pas la caisse...
Faire un truc moyen plus tranquille??? Autant faire la grasse mat', surtout s'il fait pas beau !!
(Grasse mat'? Qui a parlé de grasse mat'? Il me semble bien que j'ai lu la description d'une ouverture récente portant ce nom...)
Bref, bref,
J'ai besoin de montagne, de me faire plaisir, de faire quelque chose de beau. Discutations intensives avec mon compagnon de cordée, on aboutit sur un plan Chamonien (non non, pas Chamoniard, ça fait trop classe, moi petite paysanne de la drôme y'en a pas pratiquer ces choses là ;-)), mais un truc bien classe qui pète sa maman quand même... un truc en top condition alors que ça se faire rare dernièrement... On a trouvé et on va se gaver !!!
Aussitôt emballés, aussitôt rembarrés : météofrance change de plan et nous annonce une belle perturbation traversant le pays lundi, avec une chutte, que dis-je, un crash, des températures... Echec et mat, balle au centre, on repart à zéro : que faire ? La grasse mat'? Ahhhhh ben nous y voilà ! Une petite course pas trop loin, pas trop longue, pas trop dur... "Grasse Matinée", PARFAIT pour reprendre après cette longue periode d'inactivité ( à ce point on peut même parler de léthargie :-)).
6H30 le reveil sonne et pour la première fois depuis 2 mois, ça fait du bien de se lever tôt! (Toujours aussi dingues les effets que peut avoir la montagne sur moi...)
7H je rejoins François et on décolle illico pour le Gleysin après Allevard. Après une lonnnngue marche d'approche ( pas lonnngue mais lennnnte : je m'économise histoire d'éviter le but classique "reprise": t'es à fond, t'as envie, tu bourres comme un porc (une porcasse ???), et tu te crames avant même d'avoir débuté la première longueur.... non non. Aujourd'hui c'est plaisir: je ne veux même pas transpirer!!). Bref, après 2H20 d'une approche annoncée de 2h (j'suis vraiment trop forte ;-)) et même un petit taquet/taillage de marches dans la pente verglacée quelques mètres seulement avant l'attaque (comme dit Damien : "C’est bien connu on attend toujours d’être au taquet pour mettre les crampons") et d'ailleurs c'est encore un quart d'heure de perdu pour rien...
Bref, arrivé au pieds "du truc" je m'équipe doucement car je découvre tous mes nouveaux jouets. Et oui c'est que depuis la dernière fois où je suis aller en montagne y'a eu mon aniv et noël. Et avec papa noël, maman noël, sister noël... je ressemble presque à une vraie alpiniste !!! Encore faut-il que je trouve dans quel sens ça se met ce truc là? Et ce truc là alors? Hum voyons....
Un bon moment plus tard, nous attaquons donc enfin la goulotte. Pente de neige raide, passages de mixte délicat et même de rocher sec se succèderont agréablement sans même me faire mal au bras... Superbe ! Le seul (gros) bémol est le flot incessant de spindrifts qui se dévèrse sur nos gueules... On est obligé parfois d'attendre plusieurs minutes avant de pouvoir continuer au milieu de ces coulées aveuglantes et "remplissantes" ;-))
L'approche
Les premières longueurs...
La vue est belle
Hummm c'est bon les spindrifts !!
François attend que ça s'arrête pour repartir. Evidemment ça recommence aussiôt parti...
Dernière longueur
Une fois la goulotte fini, on raccourcit l'encordement afin de gagner le sommet par une arête aussi jolie que facile, entourés par les magnifiques sommets Belledonniens...
J'adore cette ambiance hivernale, renforcée par des conditions météo plus que médiocres...
J'adore cette ambiance hivernale, renforcée par des conditions météo plus que médiocres...
Moins de 3H30 après l'attaque, nous voilà au sommet du Pic des Grandes Lanches. Enchantés par ce bel itinéraire mais pas vraiment fatigués, on ne prend pas racine et entamons directement la descente par le couloir en face nord est afin de gagner le col du Pertuis...
La descente du couloir nord est
et le retour à la Rachel's mobile !
où une bonne surprise attend François puisque j'ai mis des bières au frais ;-) ;-)
Alors, elle est pas belle la vie?